C'est en toute simplicité que Stéphane Noro est venu dans le studio d'RBS. Le meneur de jeu des bleus a répondu sans retenue aux questions des chroniqueurs. Retour en arrière.

« Des choix de carrière pas forcément judicieux »

Stéphane Noro Le lillois d'origine est tout d'abord revenu sur sa formation et le début de sa carrière avec un certain « coach Vahid » à la baguette dont il s'en souvient sans détour d'un homme qui savait ce qu'il voulait, qu'importe les manières. Pur produit du centre du LOSC, il partira à l'age de 20 ans à Reims après n'avoir pu s' y imposer. Après une saison pleine avec 35 matchs joués et 9 buts, il signe dans les Ardennes à Sedan. Pendant plusieurs saisons, il fera le bonheur des supporters qui n'hésiteront pas à le surnommer le « Juninho des Ardennes ». Sa plus belle réalisation restera pour lui sa frappe en finale de la Coupe de France contre Auxerre « malgré la défaite, marquer un but comme ça au Stade de France devant tout le peuple ardennais reste un super souvenir ! ». Après un bref passage du coté de Metz où il va découvrir les méthodes de l'entraineur Jean Fernandez, aujourd'hui à Auxerre, il posera ses valises à Troyes. Une fin de parcours à Sedan difficile où « je n'ai pas joué pendant plusieurs suite à une rupture des ligaments croisés ». On se souvient également tous de « l'attentat » de Frau lors d'un match au Parc des Princes.

Le tour de France des clubs du Nord Est

Après une saison à l'ESTAC, direction le Havre. « Les deux années ne sont pas bien passés, j'étais pas bien dans la tête, l'entraineur me faisait jouer sur les cotés alors que je suis meneur de jeu ». Pour les supporters du Racing, il garde par contre un très bon souvenir d'Alex Vencel, aussi pensionnaire de l'équipe normande à cette époque. « C'est vrai que j'ai peut être fait des choix de carrière pas très judicieux, en me précipitant par fois pour signer avant même la fin de la saison sans attendre vraiment les offres. ». Hasard de la vie et des contrats, il a fait l'ensemble de sa carrière dans le Nord, Nord-Est de la France, « il ne manque presque que Sochaux et Nancy (rires) ». Si il apprécie l'Angleterre avec Manchester et Arsenal « pour leur jeu », il garde un oeil attentif à l'Allemagne où les frappes de loin, sa spécialité, font des merveilles chaque week-end.

« On connait notre mission »

Et c'est finalement au Racing qu'il est arrivé en janvier dernier, « je ne pouvais pas signer avant, ayant résilié en septembre au Havre, je n'étais pas libre mais joker. Après l'essai, j'ai fait le choix de venir à Strasbourg alors que ma famille est encore à Lille ». Lille dont il admire la progression constante depuis son passage, « le nouveau stade va être énorme. C'est pratique pour l'avenir, ma famille habite juste à coté ! ». Le Racing cherchait à ce moment des joueurs capables de faire la différence sur le terrain et « Laurent Fournier me voulait apporter un plus au groupe, avec mon expérience ». Depuis, le bonheur est dans le pré : depuis le début de l'année, quand il joue, le RCS ne perd pas. Sur l'avenir, il sait également qu'une grande partie du futur du club est dans les pieds des joueurs « on en a conscience, on reste très soudé, on connait notre mission ». A savoir ce qu'il fera après la fin de saison, sa réponse est sans équivoque : »si on monte en Ligue 2, je serai à Strasbourg l'année prochaine ». On l'espère tous !

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