Orléans est l'ancien club de Jean-Eudes Aholou, aujourd'hui au Racing (crédit photo : larep.fr)

Une semaine après la gifle reçue à Troyes (4-0), le Racing Strasbourg reçoit ce lundi (19h à la Meinau) l’US Orléans qui lutte à l’autre bout du classement. Face à l’USO, le Racing, qui a chuté du podium, a l’occasion de rebondir et voici trois raisons de croire en son succès :

Orléans, le plus mauvais voyageur

Loin d’être ridicules à domicile (5 victoires, 4 nuls et 4 défaites) - ils font d’ailleurs mieux que Lens, Nîmes, ou encore Sochaux -, les Orléanais sont en revanche les plus mauvais voyageurs. L’USO a attendu son 11e déplacement au début du mois à Auxerre pour signer son premier succès. Lors des dix précédents, les ex-coéquipiers de Jean-Eudes Aholou n’avaient pris que 2 points sur 30 possibles …

La plus longue série de victoires en cours à domicile pour le Racing

Si l’US Orléans est une équipe correcte à domicile, le RC Strasbourg en est une très bonne. Avec 7 victoires en 11 rencontres (pour deux nuls et deux défaites), le Racing est la 4e meilleure équipe sur ses terres et y a récolté 23 points sur 33 possibles. Seuls Troyes (qui compte deux matchs de plus à domicile), Reims (un match de plus) et l’AC Ajaccio (deux matchs de plus) font mieux avec respectivement 27 points pris sur 39 pour les Troyens, 26 sur 36 pour les Rémois et 26 sur 39 pour les Ajacciens. Avec quatre victoires de rang à la Meinau (face à Laval, Lens, Niort et le Gazélec Ajaccio), le Racing présente même la plus longue série de victoires en cours à domicile. Une série qui en dit long sur la forme actuelle des Strasbourgeois devant leur public.

Deux matchs à oublier

Au coup d’envoi, les Racingmen auront sans doute à l’esprit deux rencontres : celle du match aller à Orléans (3-1), où ils se présentaient dans la peau du 2e de Ligue 2, et celle de la semaine dernière à Troyes lors de laquelle ils ont explosé en deuxième mi-temps, encaissant quatre buts (4-0). Au stade de la Source d’Orléans, les Strasbourgeois, dans un schéma tactique inédit avec notamment Yohan Salmier en milieu défensif, étaient complètement passés à côté de leur sujet. La réduction du score de Vincent Gragnic à la 90e+1 n’y changeait rien, le Racing concédait sa première défaite et dégringolait du podium. Tiens, tiens, comme après la déroute à Troyes … S’il veut oublier ces deux trous noirs et reprendre son envol vers les sommets, le Racing doit faire preuve d’un sursaut d’orgueil face à Orléans.