Avec sa victoire en finale de la Coupe de la Ligue, le Racing a du et su adapter une préparation tronquée pour vivre son épopée européenne. Après un début de saison difficile, les Bleus semblent avoir trouvé leur rythme de croisière. Bilan à mi-saison.
Le Racing a terminé comme il avait commencé : par un succès. Débutée le 25 juillet par une victoire 3-1 face au Maccabi Haifa sous une chaleur écrasante en Europa League, la première partie de saison s'est achevée ce samedi 21 décembre par une nouvelle réussite contre l'AS St-Etienne 2-1. Entre ces deux dates, il y a eu du bon et du moins bon forcément.
Merci pour ce bel été sur les routes d'Europe. Allez Racing 😍
— Grégory Walter (@GregStras) August 29, 2019
On est à mi-chemin seulement d'une saison déjà riche en émotions. Si l'année 2019 strasbourgeoise a évidemment été marquée en premier lieu par la victoire en Coupe de la Ligue, celle-ci est déjà loin puisqu'elle remonte à la saison dernière. L'effectif a peu changé durant l'été et les Bleus ont déjà évolué dans trois compétitions différentes dans cette première partie de saison. Ils en attaqueront une quatrième dès le premier week-end de janvier avec l'arrivée de la Coupe de France en match de reprise pour lancer la nouvelle année.
Avec plus de 2600 supporters du Racing à Francfort jeudi, c'est le record pour un déplacement en coupe d'Europe qui va être battu (environ 1300 à Bâle en 2005) ! pic.twitter.com/xS2toh0GVm
— Philippe Wolff (@wolfilip) August 27, 2019
L'Europa League a marqué le début de saison alsacien avec une préparation chamboulée et débutée avant tous les autres clubs de l'élite française. L'excitation autour du retour strasbourgeois sur la scène européenne au mois d'août est malheureusement retombée à la fin du même mois lorsque le Racing n'est pas parvenu à grimper la dernière marche du côté de Francfort qui lui aurait permis de rejoindre la phase de poules de la compétition. Marquée physiquement et moralement par l'enchaînement des matchs en ce début de saison, l'équipe a payé les nombreux efforts fournis à l'échelon national. Il aura fallu attendre la 6ème journée et la rencontre face à Nantes pour voir le premier succès en championnat grâce à un changement tactique de coach Laurey à la pause. Après deux matchs nuls contre Metz et Monaco et une défaite face à Rennes, le Racing est actuellement sur une série de six victoires en sept rencontres à la Meinau (une défaite contre Lyon uniquement) grâce à son nouveau succès ce samedi soir. On serait tenté de dire "heureusement" car à l'extérieur, les joueurs de Thierry Laurey se sont montrés bien moins à l'aise. Un match nul à Reims lors de la 2ème journée et deux solides succès décrochés à Amiens et à Bordeaux ont évité le néant après avoir réalisé de tristes prestations à Lille, à Marseille ou encore à Brest, où les Bleus n'ont pas vu le jour. Au fil des journées, ils ont retrouvé leur jeu et se sont mis à briller particulièrement sur le plan offensif (7 buts inscrits après 12 journées, puis 16 lors des 7 dernières journées), emmené par leur patron de l'attaque Ludovic Ajorque en train d'exploser littéralement. Avec 27 points à la trêve, le Racing atteint son meilleur total de points à la trêve depuis son retour en Ligue 1. L'occasion de rêver d'une belle seconde partie de saison du côté de la Meinau.
Question existentielle : quel est le record de points de votre club à mi-saison ❓
— Ligue 1 Conforama (@Ligue1Conforama) December 29, 2019
Éléments de réponse ci-dessous avec l'évolution depuis près de 50 ans et le premier passage à 20 clubs 📊 pic.twitter.com/BkDqXEyi2T
La semaine passée, les coéquipiers de Bingourou Kamara ont aussi retrouvé leur Coupe de la Ligue, dont c'est la dernière édition. Et comme en championnat, ils se sont imposés et ont lancé leur aventure face à Nantes. Rendez-vous à Reims en quart de finale le 7 janvier, après avoir affronté Le Portel en 32e de finale de Coupe de France le 4 janvier à Calais. La seconde partie de saison peut s'annoncer, à nouveau, palpitante !
Si on nous avait dit cet été qu'on serait juste devant Sté, Lyon et Bordeaux à la trêve, on aurait sûrement été déçus d'apprendre qu'on était que 11e. A l'inverse, il y a 2 mois, on était derniers !
— Grégory Walter (@GregStras) December 22, 2019