Triste premier week-end de Ligue 2 avec pas moins de six rencontres qui se sont soldées par un match nul et vierge (0-0). Outre le manque criant de spectacle, les stades ont également sonné creux en cette pleine période de congés, et notamment chez les anciens adversaires des Bleus. Et si la lumière venait du National ce vendredi ?
Du côté du Red Star, le champion du National la saison passée s'est incliné (0-1) face à Créteil devant seulement 1410 spectateurs. Basé à Saint-Ouen dont le stade Bauer (3000 places) n’est pas aux normes, l'ancien club de Massiré Kanté doit jouer ses matchs à domicile à Beauvais (140 km aller-retour) dans le stade François Brisson (10178 places).
Son dauphin, le Paris FC s'est contenté d'un nul (1-1) face à Laval devant 3500 spectateurs. Son stade Charléty (20000 places) parait bien trop grand pour lui ...
Enfin, Bourg-En-Bresse (anciennement Bourg-Péronnas), sans Loic Damour, a perdu à domicile (1-3) face au Havre devant 1515 spectateurs. Comme pour le Red Star, le stade municipal de Péronnas (3600 places ) n’est pas aux normes et le club doit ainsi jouer, en attendant la réalisation des travaux, ses matchs à Gueugnon (240 km aller-retour) dans le stade Jean Laville (16872 places). Et dire que Luzenac s'était vu refuser la montée la saison passée avec pourtant la même proposition d'exil pour jouer à domicile. Pour mémoire, le stade Paul Fédou de Luzenac (2400 places) étaient aux normes CFA, le LAP devait jouer ses matchs de National au stade du Courbet (3000 places) à Foix (68 km aller-retour). Pour la Ligue 2, le LAP avait choisi le stade Ernest Wallon de Toulouse (19500 places) et l'enceinte du stade toulousain n'était ... qu'a 236 km aller-retour. Incompréhensible feuilleton.
Terminons dans un stade un peu plus vivant avec le choc attendu entre Nancy et Tours ce lundi. Devant plus de 14000 spectateurs, les coéquipiers de Mickaël Chrétien n'ont pas réussi à trouver les filets adverses et les deux équipes se sont quittées sur le score du week-end : 0-0.