Crédit photo : Stade Brestois 29

Après la deuxième trêve internationale de la saison, la Ligue 2 reprenait ses droits ce vendredi et le Racing était en déplacement en terre bretonne ce samedi, pour tenter de reprendre sa marche en avant après quatre dernières rencontres difficiles sur le plan comptable (deux points pris sur douze possibles).

Il est 16h49 en ce samedi 15 octobre. Neal Maupay, auteur de six buts déjà cette saison, vient d'en ajouter un de plus à son compteur personnel et donne un avantage définitif à son équipe de Brest alors que l'on joue la 92ème minute du match, à Francis-le-Blé. Une fois de plus, le Racing craque. La faute à une accumulation d'erreurs dans cette fin de rencontre : deux cartons jaunes en deux minutes pour Eric Marester malgré son expérience au haut niveau, un positionnement approximatif avec un bloc défensif trop bas depuis une bonne dizaine de minutes déjà, et enfin une absence de marquage sur un joueur d'1,71m en pleine surface de réparation ... Face à un prétendant à la montée, cela fait beaucoup.

Pourtant, après un début de match où Brestois et Strasbourgeois ont attaqué dès qu'ils le pouvaient, le Racing a semblé prendre le dessus dans le jeu. Très vite, cela s'est vu au tableau d'affichage. Ihsan Sacko a ouvert le score à la 25ème minute de la tête sur un bon travail de Khalid Boutaib, côté gauche. Les Bretons avaient la tête sous l'eau et Jérémy Grimm n'est pas parvenu à doubler la mise sur un coup franc de Vincent Nogueira, trois minutes plus tard. Et comme souvent, le Racing va regretter ses occasions manquées... Sur une offensive brestoise qui semblait anodine, Vincent Nogueira contre involontairement un centre du bras dans la surface. Monsieur Turpin n'hésite pas et désigne le point de pénalty. Cristian Battocchio égalise à 1-1, on joue alors la 38ème minute. La fin de la première période est à l'avantage des Bretons et le score à la pause semble plutôt logique.

En seconde période, on ne reconnaît pas le Racing, à moins que ce soit de nouveaux Brestois revenus sur la pelouse. En tout cas, les Bretons prennent le jeu à leur compte, le Racing perd plus de ballons et surtout reculent beaucoup trop... Peu d'occasions pour les Bleus dans ce deuxième acte, sauf pour Baptiste Guillaume qui voit sa reprise contrée par un défenseur. Pourtant, Ihsan Sacko se ballade et embête la défense, Abdallah Ndour enchaîne les montées, Vincent Nogueira et Anthony Gonçalvès tentent de trouver des ouvertures. Cela ne suffit pas, Brest élève son niveau de jeu et l'arrière-garde strasbourgeoise ne semble pas sereine. Les frappes non cadrées, les pieds/jambes strasbourgeois(es) retardent l'échéance. Les cartons subis en fin de rencontre le prouvent, la fatigue est présente côté Bleus. Et finalement, le Racing cède sur une énième offensive brestoise. Grâce à ce succès, Brest prend la tête du championnat.

De son côté, le Racing se retrouve en 11ème position ce soir, avec cette défaite et la réception d'Auxerre vendredi prochain s'annonce comme une échéance importante, pour ne pas glisser vers la zone rouge. Si le Racing pouvait, cette fois, éviter de finir en infériorité numérique, les chances de victoires seraient plus élevées. Une réaction est attendue par les supporters à la Meinau, avant deux rencontres compliquées à Sochaux, puis face à Reims.

Top 3 :

  • EtoileEtoileEtoile : Ihsan Sacko : Son ouverture du score a semblé le libérer dans ce match. Il a été de toutes les belles actions strasbourgeoises et le seul à surnager offensivement en deuxième période.
  • EtoileEtoile : Vincent Nogueira : Bien qu'il soit fautif sur le pénalty de l'égalisation, il a réalisé une belle prestation dans l'entrejeu. Il est le joueur qui a semblé le plus en mesure de poser le pied sur le ballon alors que la pression brestoise était forte. Ses coups de pieds arrêtés auraient aussi pu faire la différence.
  • Etoile : Abdallah Ndour : Il semble aller mieux depuis quelques journées. Il a bien contenu Valentin Lavigne sur son côté gauche, et a apporté le surnombre offensivement à de nombreuses reprises. Ses efforts auraient dû être mieux récompensés aujourd'hui.