De retour sur les routes ! Après un mois, deux matches à domicile et une trêve internationale interminable, les supporters du Racing retrouvent enfin le goût de se déplacer pour soutenir les bleus et blancs. Retour sur une chaude soirée de septembre dans la "Capitale des Gaules". 

Nous sommes le 12 septembre, il est 10 heures. Le soleil s'est levé sur l'agglomération lyonnaise. Le ciel est bleu, sans nuage, et il fait déjà très chaud. Tous les signaux sont au vert pour passer une très belle journée et ramener les trois points de la victoire à Strasbourg. C'est avec une motivation sans faille et beaucoup d'espoirs que j'ai parcouru les quelques 500 kilomètres qui nous séparent de la troisième plus grande ville de France. Le coup d'envoi du match phare de cette 5ème journée de L1 sera donnée dans une dizaine d'heures. Mais si je suis arrivé tôt à Lyon, c'est bien pour honorer mon statut de "Chroniqueur du Terroir" de La Cave de Papy et faire un peu de tourisme. Une petite balade dans le Vieux Lyon, au pied de la Basilique Notre-Dame de Fourvière, une énième visite du Musée de la Miniature et du Cinéma (que je recommande vivement), un détour par la Place Bellecour et un Virgin Mojito (oui oui) sur une péniche en bord de Saône... Il est déjà l'heure de prendre la direction de Décines-Charpieu et son Groupama Stadium.

Un village autour du stade

Il est 18h. Nous apercevons de loin ce stade immense qui, à mon goût, est le plus beau de France. Etant bien en avance par rapport à l'heure d'ouverture du parking visiteurs, ma femme (@MatzSelsFC) et moi (@Cyril_Bdr) décidons de faire le tour du stade en voiture, dans la plus grande discrétions pour ne pas attirer l'attention des nombreux Bad Gones qui affluent déjà vers leurs Virage Nord fétiche. Nous apercevons alors le Pôle de Loisirs du Groupama Stadium, appelé "OL Vallée" qui lui aussi est absolument impressionnant. Des dizaines de restaurants, des terrains de Five et Padel, un Bowling et même... un parc pour faire du Surf ! Jean-Michel Aulas a vraiment mis les petits plats dans les grands lorsqu'il a fait construire ce merveilleux outil, qui pourrait être encore plus rentable s'il ne l'avait pas fait construire si "loin" de Lyon. 

A 19h15, il est maintenant temps de se diriger vers le parcage. On passe désormais le traditionnel contrôle du Pass Sanitaire, on échange notre contre-marque pour le billet de match, et c'est parti pour la montée au 7ème ciel ou plutôt la montée des 8475 marches qui nous mèneront sous les toits du stade à 800 mètres d'altitude. Le moins que l'on puisse dire, c'est que nous avons une belle vision du terrain. Mais pour moi, amoureux des stades à l'anglaise et la proximité avec le terrain, c'est un des pires parcages de France. Un parcage si haut dans un stade et aussi peu éclairé, on comprend très vite que tout a été fait pour que l'Olympique Lyonnais joue vraiment à domicile. Peu importe, ce soir il y aura tout de même un contingent de 250-300 strasbourgeois qui donneront tout dans les gradins pour passer les bleus vers les 3 points.

Le match

Cet OL - RCS va débuter dans quelques minutes. Il est marqué par le retour au stade des Bad Gones, qui boycottaient les encouragements en protestation du Pass Sanitaire depuis le début de saison. Mais ces derniers ne font pas dans la dentelle. Une arivée groupée dans le Virage Nord, un craquage monstrueux à l'entrée des joueurs qui donnera encore plus de difficultés à suivre les dix premières minutes du match, et une ambiance des grands soirs pendant 97 minutes. C'est simple. Je venais pour la troisième fois dans ce stade, et je n'ai jamais vécu une telle ambiance. Même lors de la victoire 6-1 contre l'AS Monaco qui qualifiait l'OL en Ligue des Champions le 7 mai 2016. Et dire que le stade n'était qu'à moitié plein... Sur le terrain, nos espoirs de ramener quelque chose de ce déplacement s'amenuisent rapidement. Encore une fois, le Racing est mené au score bien trop rapidement dans le match. L'ouverture du score ne doit rien à personne, mais notre équipe a été bien trop frileuse et inefficace, malgré les nombreuses occasions de revenir au score, pour espérer gêner une équipe lyonnaise qui confirme son regain de forme et qui peut enfin afficher de belles ambitions pour cette saison. L'ambiance générale du stade s'est tout de même bien refroidie lorsque Dimitri Liénard s'est écroulé tout seul sur le terrain. Plus de peur que de mal au final, mais l'attitude des joueurs et des supporters lyonnais a été exemplaire. Bravo à eux. Le but marqué sur pénalty par Habib Diallo, à la 97ème minute, est anecdotique. On espère qu'il va lui redonner confiance pour la suite de la saison.

Cap désormais sur le match de demain, vendredi, et le derby face à Metz dans un Stade de la Meinau qui devrait afficher complet pour la première fois de la saison. Tous ensemble, allons chercher cette deuxième victoire qui serait bénéfique d'un point de vue comptable, et récompenserait le beau football proposé par nos joueurs depuis le début de la saison.