Au sortir d’une série de quatre défaites en cinq rencontres de championnat, le Racing se devait de réagir face à un autre prétendant au maintien, Troyes.

A l’heure du bilan de la semaine, il n’y a finalement que ce but de Niane dans les arrêts hier qui est venu ternir la belle semaine des Strasbourgeois. Avec une qualification pour les quarts de finale en Coupe de France, une victoire importante en championnat sans oublier les cinq buts marqués par cinq buteurs différents, le Racing a vécu une belle semaine. Dans le dur depuis le début de l’année, hormis la double victoire face à Dijon, les Bleus ont retrouvé leurs bonnes sensations et surtout les résultats avec une qualification et trois points.

Malgré cette belle semaine sur le plan comptable, le Racing a doublement souffert pour s’imposer. Avec un onze largement remanié, le Racing a longtemps bloqué sur une défense troyenne bien en place. Privé de son capitaine au bout d’un quart d’heure – il souffrait de du quadriceps gauche et devrait être absent 6 à 8 semaines – les Bleus ont manqué à de nombreuses reprises de mordant et de précision dans le dernier geste. En face, Troyes aurait pu ouvrir également la marque mais on a rapidement senti que les deux équipes auraient du mal à lâcher les chevaux de peur de prendre un but. Forcément, la première période aura été compliqué pour tout le monde, public compris.

« On donnera tout dans les gradins pour les 11 guerriers sur le terrain ». Le message du toujours garni kop était clair et Jérémy Blayac allait sortir la hache de guerre pour débloquer la situation. La rencontre va basculer en un quart d’heure. Déjà averti, François Bellugou était sorti par précaution chez les visiteurs alors que dans le même temps l’attaquant du Racing remplaçait un discret Jonas Martin. Moins de cinq minutes après le changement, Jean-Eudes Aholou s’offrait un exploit personnel en fixant toute la défense avant d’envoi une frappe enroulée dans la lucarne de Zelasny (1-0). Les 23000 spectateurs pouvaient exploser de joie avant de vibrer une seconde fois quelques minutes tard lorsque le n°13 des Bleus chipait le cuir dans les pieds de Giraudon avait de fixé le portier troyen d’une frappe à ras de terre le long du poteau (2-0).

Les Bleus auront encore l’opportunité d’aggraver mais la marque mais c’est finalement Troyes qui allait refroidir l’ambiance avec cette réduction du score par Niane. Trop tard pour espérer plus mais suffisamment important pour rappeler aux Bleus que le combat pour le maintien se jouera jusqu’à la dernière seconde. Place maintenant à un déplacement à Paris qui aura forcément un air de revanche pour les parisiens suite à leur chute à la Meinau début décembre. 1500 supporters sont attendus dans les travées du Parc des Princes. Pour un nouvel exploit ?

Top 3 :

  •  : Jean-Eudes Aholou : il avait été plutôt discret depuis le début de l’année mais quand Jean-Eudes va, le Racing va aussi. Présent dans la récupération et les duels, le milieu des Bleus a retrouvé le bon tempo face à Troyes en s’offrant au passage un but magnifique, sa quatrième réalisation de la saison
  •  : Jérémy Blayac : pendant une heure, le Racing a oeuvré sans point d’appui devant et surtout de présence dans la surface adverse. Son entrée a permis de répondre à ces manques et l’effet a été immédiat. Peut être plus les jambes pour tenir toute une rencontre, mais toujours précieux dans le domaine aérien et la conservation devant
  •  : Pablo Martinez : si il avait débuté la saison en arrière gauche, le défenseur est entrain de se faire une place indéboulonnable dans le onze de départ. Associé à Kader Mangane puis à Bakary Koné, il a « nettoyé » derrière sans chichi ni risque. Un défi de taille l’attend maintenant samedi face à Cavani

Résumé :