En s'imposant à Nantes (0-1) vendredi soir, le Racing a clôturé de la meilleure des manières une saison 2018-2019 remarquable et historique sur le terrain et les tribunes. Retour en quelques chiffres atypiques.

Une équipe ...

Le Racing termine à une très belle 11ème du classement de Ligue 1 avec 11 victoires, 16 nuls (équipe qui a fait le plus de matchs nuls avec Reims en Ligue 1) et 11 défaites. Il faut remonter aux saisons 1962-1963 et 1992-1993 pour trouver de tels statistiques pour les matchs nuls et ses seize unités. Un record de 17 nuls en reste fixé à l'épisode 1983-1984. Cette saison, les Bleus terminent avec la 6ème attaque de Ligue 1 (58 buts) et la 9ème défense (48 buts), ce qui en fait la deuxième saison de Ligue 1 la plus prolifique avec les exercices 1979-1980 et 1992-1993. Le record absolu reste accroché à l'année du titre en 1978-1979 et ses 68 buts.

Pour marquer ces 58 buts, il a fallu aux coéquipiers de Stefan Mitrovic pas moins de 403 tirs sur la saison, dont 5 ont trouvé les poteaux adverses. 157 ont été cadrés, 153 non cadrés et 93 contrés. Le système de jeu plutôt défensif d'une bonne partie de la saison (5-3-2) fait que les Bleus n'ont seulement été hors-jeu à 43 reprises dans la saison. Dans les sanctions, les joueurs de Thierry Laurey ont subi 404 fautes et commis 512 fautes.

... et des joueurs

En terme de temps de jeu, c'est un gardien qui occupe la première place au classement :

  1. Sels : 3330 minutes
  2. Lala : 3060 minutes
  3. Mitrovic : 3028 minutes
  4. Martinez : 2818 minutes
  5. Sissoko : 2669 minutes

Précision est gage de réussite. Dans ce domaine, c'est une petite surprise au niveau du pourcentage de passes réussies : 

  1. Saadi : 100% (2 passes contre Marseille en neuf minutes de jeu)
  2. Mitrovic : 90,5%
  3. Martin : 88,4%
  4. Prcic : 87,5%
  5. Koné et Martinez : 84,2%

Statistique étonnante également sur la moyenne des fautes subies par match :

  1. Martinez : 1,5 fautes / match
  2. Da Costa, Thomasson et Carole : 1,2 fautes / match
  3. Corgnet et Lala : 1,1 fautes / match

Sur le banc

Au fil des mois et des performances, Thierry Laurey s'est solidement installé sur le banc du Racing. Après avoir succédé à Jacky Duguépéroux, il a obtenu une montée en Ligue 1, un maintien la première saison et la seconde, sans oublier une victoire en Coupe de la Ligue. Après le départ de Bruno Génésio du banc de l'OL, Thierry Laurey entre dans le top 4 du classement des entraîneurs de Ligue 1 en poste depuis le plus longtemps :

  • Stéphane Moulin (SCO Angers) : 2 juin 2011 - ...
  • Christophe Pélissier (Amiens SC) : 7 janvier 2015 (mais annoncé le 31/12/2014) - ...
  • Bernard Blaquart (Nîmes Olympique) : 24 novembre 2015 - ...
  • Thierry Laurey : 31 mai 2016 - ...

En cas de départ de Christophe Pélissier d'Amiens en discussion pour rejoindre Brest, Thierry Laurey sera sur le podium. Mais surtout, Thierry Laurey s'apprête à devenir la palme de la longévité sur le banc du Racing à la rentrée. A ce jour, c'est toujours Gilbert Gress qui détient le record avec 3 ans et 3 mois (en savoir plus). En terme de matchs consécutifs :

  1. Gilbert Gress : 152 matchs de juin 1977 à septembre 1980
  2. Jacky Duguépéroux : 146 matchs de mars 1995 à janvier 1998
  3. Thierry Laurey : 134 matchs de mai 2016 à mai 2019 (série en cours)

Dans les tribunes

En attendant le classement final du championnat des tribunes de la LFP, le terrain de jeu de la Meinau est déjà 6ème au championnat de France des pelouses. Avec 17 matchs à guichets fermés sur 18 rencontres jouées à la Meinau, le club affiche des chiffres exceptionnels pour sa deuxième saison dans l'élite française en terme d'affluence :

  1. Marseille : 50361 spectateurs
  2. Lyon : 49079 spectateurs
  3. Paris SG : 46911 spectateurs
  4. Lille : 3479 spectateurs
  5. Saint-Étienne : 28400 spectateurs
  6. Lens (Ligue 2) : 26427 spectateurs
  7. Nantes : 25238 spectateurs
  8. Strasbourg : 25213 spectateurs
  9. Rennes : 23675 spectateurs
  10. Bordeaux : 21183 spectateurs
  11. Nice : 19123 spectateurs
  12. Caen : 16778 spectateurs
  13. Toulouse : 16224 spectateurs
  14. Guingamp : 14731 spectateurs
  15. Reims : 14341 spectateurs
  16. MHSC : 13829 spectateurs
  17. Nîmes : 13827 spectateurs
  18. Dijon : 1341 spectateurs
  19. Metz (Ligue 2) : 11864 spectateurs
  20. Angers : 1198 spectateurs
  21. Nancy (Ligue 2) : 1154 spectateurs
  22. Amiens : 1150 spectateurs
  23. Brest (Ligue 2) : 9216 spectateurs
  24. Monaco : 8447 spectateurs
  25. Valenciennes (Ligue 2) : 8393 spectateurs
  26. Lorient (Ligue 2) : 7350 spectateurs
  27. Sochaux (Ligue 2) : 7331 spectateurs

Mais c'est surtout dans le taux de remplissage que la Meinau accroche le podium :

  1. Paris : 98,00 %
  2. Strasbourg : 97,00 %
  3. Amiens : 94,00 %
  4. Nîmes : 88,00 %
  5. Lyon : 86,00 %
  6. Dijon : 84,00 %
  7. Caen : 83,00 %
  8. Rennes : 81,00 %
  9. Guingamp : 77,00 %
  10. Marseille : 76,00 %
  11. Nantes : 71,00 %
  12. Angers : 71,00 %
  13. Reims : 70,00 %
  14. Lille : 69,00 %
  15. Saint-Étienne : 68,00 %
  16. Montpellier : 63,00 %
  17. Nice : 54,00 %
  18. Monaco : 51,00 %
  19. Bordeaux : 51,00 %
  20. Toulouse : 49,00 %

Conclusion

Pour uniquement sa deuxième saison après son retour en élite, le Racing affole déjà les compteurs en terme de statistiques. Il faudra désormais poursuivre cette dynamique ces prochains mois.