A l’issue de la 16e journée, les Strasbourgeois accueillaient le leader du championnat, le Paris-Saint-Germain. Tous les supporters étaient prêts pour ce 7e guichet fermé de la saison, tous espéraient le même exploit que l’année dernière.

Après la superbe prestation des bleus à Rennes, tout était en notre faveur. Le Kop, fidèle à son habitude, était rempli, même une heure avant le début du match, pour encourager nos petits Bleus. Ah nos fervents supporters, qu’est-ce qu’on les aime ! 21h00, ce n’est pas moins de 25702 supporters qui se levèrent pour applaudir nos joueurs. L’ambiance était magique, entre nostalgie et angoisse, tous souhaitaient la réussite du Racing ; les abonnés de longue date, les novices, les enfants, les plus âgés, les hommes et aussi les femmes, tous unis pour vivre le même rêve. 40 minutes après le coup d’envoi et après consultation de la VAR, Antony Gautier désigna le point de penalty pour une faute de main de Kehrer dans la surface de réparation. C’est finalement Kenny Lala qui ajusta froidement Areola. Ce tir si précieux qui réchauffa les cœurs de toute la Meinau fut un soulagement.

Malgré le combat de chacun des joueurs, l’entrée de Kyllian MBappé fit beaucoup de mal à nos strasbourgeois. Après avoir fait le plus dur 30min plus tôt, Kenny Lala concéda un penalty, qui fut transformé par Cavani. Mais les strasbourgeois et la Meinau n’ont pas dit leur dernier mot, à l’instar de Jonas Martin sur le terrain, le Kop guida, encore une fois, par ses chants toute la Meinau. On y aura cru jusqu'au bout, même jusqu'à la 95e minute avec le magnifique but de la tête d’Adrien Thomasson, malheureusement refusé pour position de hors-jeu. Un match nul contre le PSG, des garçons combatifs de la 1ère à la 96e minute et une ambiance de folie, on peut être très fiers de nos strasbourgeois. Pour ceux qui doutent encore que la Meinau est le meilleur public de France, à vous de venir le constater par vous même. Depuis des années, les mêmes supporters présent, de la CFA2 en Ligue 1 aujourd'hui, les supporters ont su faire grandir les joueurs, les encourager, relever le club, dans les bons comme dans les mauvais moments. La Meinau est un peu le « théâtre de nos rêves » ou plutôt celui où les rêves se réalisent.