Après la belle victoire face à Fréjus la semaine passée, le Racing se devait de répondre à Guingamp, vainqueur hier 3/0 de Beauvais.

Noro sur le banc

5529 personnes ce soir à la MeinauLaurent Fournier avait donné l'information en fin de semaine son meneur de jeu souffre depuis plusieurs semaines de la cuisse. Afin de le préserver dans la dernière ligne droite, le coach strasbourgeois a préféré le faire débuter sur le banc. Si ça ne tenait qu'à l'ancien entraineur du PSG, Stéphane Noro n'aurait peut être même pas foulé la pelouse cette après-midi. Mais comment peut-on se passer de son meneur de jeu avec qui l'équipe n'a jamais perdu ? En tout cas, l'ancien joueur de Sedan a pris ses responsabilités en demandant à Laurent Fournier d'être dans le groupe. Noro absent, c'est Nicolas Belvito qui débuta la rencontre en compagnie de Mathlouthi et Yenga, devant un trio de récupérateur avec Ayoueha, Betsch et Damour.

Pacy à onze derrière

Comme contre le PFC, le Racing s'est vite retrouvé face à un mur. Malgré un bon début de match, les bleus ne trouveront pas la faille en première période et pourtant, ce n'est pas les occasions qui ont manqué. La plus grosse sera à mettre sur le compte du capitaine Sikimic. Sa tête trouve la lucarne de Dos Santos sur un coup-franc, hélas pour les bleus il était hors-jeu. La suivante sera une nouvelle fois à mettre sur le compte de la défense des bleus avec un corner de Tchato repris par Outrebon mais sa tête est sauvé sur la ligne. La mi-temps est sifflé sur ce score nul est vierge. A la fin de la recontre, Laurent Fournier admettra que son équipe a manque de largeur dans le jeu et a pêché dans la technique et la garde du ballon.

But refusé pour Pacy

Alors que Pacy avait passé la première période a joué derrière, ils allaient montré un tour autre visage au retour des vestiaires. Leur meilleur occasion allait d'ailleurs trouver les filets mais l'arbitre turc de la rencontre refusait le but pour une faute préalable sur Julien Outrebon. Les entrées succesives de Brahmia, Ketkeo et Noro allaient changé la physionomie de la fin de match. Sur un des premiers ballons du meneur strasbourgeois, son décalage allait trouvé Pichot coté droit. Son centre est boxé par le portier de Pacy mais revient dans les pieds de Loic Damour qui ajuste le but vide. Quelle délivrance pour les bleus. En fin de rencontre, Mathlouthi sera à deux doigts de doubler le score mais il manqua quelques centimètres sur le centre tendu de Ketkeo.

Des bobos à gogo

Cette victoire permet aux bleus de revenir à un point de Guingamp et à sept d'Amiens, la course à la remontée est toujours possible. La rencontre fut une nouvelle fois marqué par l'absence de l'actionnariat du club. Seul Jean-Luc Witzel, toujours directeur sportif, était présent dans les tribunes pas loin de ... Alain Fontanel et Henri Ancel. Signe d'un futur retour des actionnaires alsaciens sur le devant de la scène ? A suivre. En tout cas, le match aura laissé des traces coté Racing avec un Stéphane Noro toujours en délicatesse avec sa cuisse, Milo Sikimic qui est sorti des vestiaires avec une poche de glace sur le nez et un David ledy croisé dans les tribunes avec des béquilles qui risquent d'être absent plusieurs semaines. Mais même avec un menur de jeu diminué, le Racing s'est imposé sur un décalage dont il a le secret. Suite de l'aventure le week-end prochain à Alfortville alors que Guingamp ira à Fréjus.