Lors d'une conférence de presse organisée ce matin, le président Plessis est venu expliquer le déroulement et les conséquences des décisions sur les contrats non homologués par la DNCG.

La parole est aux chiffres

En introduction, le président a voulu revenir sur les chiffres importants du club à ce jour et surtout ceux qui ont appuyé la décision de la DNCG (voir article d'hier). La masse salariale joueurs (et non globale) du Racing est passée avec la rétrogradation de 5.169M€ à 1,703M€. Dans ce montant, le montant moyen des salaires des seize joueurs est de 4094 €. Sur ces seize joueurs, quatre joueurs représentent 50% de la masse salariale totale. Des efforts qui n'ont aujourd'hui pas portés leurs fruits.

La DNCG n'a pas prise en compte le départ d'Othon

Aujourd'hui, le Racing paye le prix des départs avortés et du retard accumulé dans les ventes des joueurs à gros salaires. En clair, la DNCG a prise en compte les salaires des joueurs comme Marcos, JAF ou encore Othon qui sont partis après le 1er juillet, date de début du nouveau budget. Ces retards se cumulent à environ 200k€ de masse salariale joueurs pour juillet et août. Les départs conjugués de Bah ou Othon ont fait diminuer cette masse salaire d'environ 260k€ sur l'année. Les salaires annuels de tous les joueurs actuellement derrière la barrière se montent à 135k€, soit une économie entre les départs et les arrivées de 120k€, et donc en dessous de la masse salariale limite !

Chômeur pour un contrat non validé de 3000 euros ...

PlessisLe président a confirmé avoir vu les joueurs ce matin y compris les laissés pour compte. Ces derniers s'entraineront encore quelques jours au club mais ils sont aujourd'hui libres et … surtout chômeurs pour des contrats non validés à environ 3000€ par mois. Une hérésie quant on sait qu'en L1 le salaire moyen est de 50k€ ! Le président s'est engagé à tout faire pour aller jusqu'au bout des recours et devrait repasser par la case LFP pour essayer de sauver deux ou joueurs sachant que la commission d'appel de la DNCG n'avait pas prise en compte le départ de Quentin Othon ! Le président a avoué que dans cette histoire, le club s'est bien fait avoir car il a perdu deux joueurs sous contrat dans le dernier jour du mercato et n'a rien pu valider en retour.

Eyenga out

Même si le président a réaffirmé que la politique actuelle du club était aujourd'hui de faire jouer les jeunes du centre de formation, en rappelant au passage que l'arrivée d'un Wiltord par exemple ne rentrait pas du tout dans cette politique, il s'est engagé à tout faire pour faire homologuer ces contrats. Mais deux ou trois ne veut pas dire les sept cités hier. Aussi, il est fort probable que le contrat de Boetsch ne soit que validé en janvier compte-tenu de sa blessure, l'actionnaire s'étant engagé à le garder à tout prix alors qu'il risque d'être sollicité ailleurs. Pour les autres, les deux ou trois concernés par ce plan de sauvetage seront Abadie, Marcio et Ahoueya. Tchato ne s'engagera pas avant quelques jours, étant lui libre et donc profitant des aides de l'UNFP (à ceux qui se disent qu'on pourrait faire pareil avec les autres, le président a affairmé ne pas pouvoir car ces derniers sont déjà saisies à la ligue, autre contraire de celui de Tchato). Anicet Eyenga ne sera lui pas conservé sur choix des techniciens. Le contrat stagiaire de Ndema sera lui validé en principe.

Parlons enfin de football

Concernant le plan social, le président a rappelé qu'il était nécessaire compte-tenu de la situation du club en National avec une structure de Ligue 1. C'est le directeur délégué Cornélie qui gère ces départs qui eux n'auront pas le droit à une commission d'appel, hormis les prud'hommes ... Place au football avec le déplacement à Bastia où Correia, Amofa et Rivieryan sont dans le groupe. Le Racing partira demain matin à 5h30 et reviendra dimanche aux alentours de 16h30 à Strasbourg. Le combat s'annonce rude et difficile aux dire du coach Laurent Fournier. L'ambiance tenue et intimidante de l'ile de Beauté de changera pas beaucoup de la période compliqué actuel du coté de la Meinau.