Un derby à la saveur particulière

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En aout 2019, le Racing et Metz s'étaient quittés sur un match nul (1-1) à la Meinau. (CP : Anthony WEISSMULLER)

Le derby de l’Est est de retour. Dimanche après-midi, les bleus accueillent Metz dans une Meinau toujours à huis-clos. Les hommes de Thierry Laurey veulent commencer une série, une semaine après avoir giflé Nantes (0-4).

« Un derby ça ne se joue pas, ça se gagne », voilà une phrase qu’on a tous déjà entendu au moins une fois. Pourtant, depuis son retour dans le monde professionnel, le bilan du Racing face à son ennemi messin n’est pas beau à voir : 4 matchs officiels, pour 2 nuls à la Meinau et 2 défaites à Saint-Symphorien dont une claque 3-0 le 20 décembre 2017 pour la première confrontation après 7 ans d’attente. Dimanche, le Racing va à nouveau se présenter avec des absents : Sels, Kamara, Mothiba, Mitrovic, Koné, Saadi et Bellegarde, fraichement élu joueur du mois de novembre.

Une semaine après sa démonstration 4 buts à 0 face à Nantes qui leur a permis de sortir de la zone rouge, l’équipe de Thierry Laurey pourra cependant s’appuyer sur une attaque Diallo (l’ancien messin) -Ajorque en forme et du retour de Thomasson à son niveau. En défense, le jeune Simakan reste impérial, lui qui a encore réalisé un match de haut niveau à la Beaujoire. De son côté, Metz se déplace à la Meinau sans Boye, Cabit, N’Doram, Niane ou Pajot. Les grenats restent sur une série de 4 matchs sans victoires, dont 2 défaites à domicile contre Lyon (1-3) et Brest (0-2). « Le FC Metz est une équipe très solide. (…) C’est un derby mais c’est surtout que dans la période actuelle, on se doit de gagner des matchs, peu importe notre adversaire. », a déclaré Thierry Laurey en conférence de presse d’avant match.

« Battre Metz est l’un des seuls trucs qui me manque au Racing »

Dimitri Liénard, 32 ans, a tout connu avec le Racing. Arrivé en 2013 en provenance de Mulhouse, il a disputé 232 rencontres sous le maillot bleu et blanc, pour 32 buts. Et parmi eux, certains sont restés dans les mémoires des supporters. Du coup-franc en National face à Colmar en février 2015 à celui contre Lyon synonyme de maintien au bout du temps additionnel le 12 mai 2018, en passant par sa panenka pendant la séance de tir au but en finale de la Coupe de la Ligue face à Guingamp en mars 2019, le belfortain de naissance fait incontestablement parti de l’histoire du Racing. De la National aux barrages de la coupe d’Europe, le milieu de terrain a toujours su élever son niveau de jeu et convaincre les différents entraineurs de le titulariser. En septembre 2019, l’entraineur Thierry Laurey déclarait à son sujet : « Dimitri est à l’écoute et a toujours envie de progresser. Il s’est toujours mis au niveau des échelons où il s’est retrouvé ». Dimanche face à Metz, Dimitri Liénard pourrait réaliser un des seuls trucs qui lui manque au Racing, battre le voisin messin dans le derby de l’Est. C’est en tout cas ce que l’on espère tous.