On continue notre tour des portraits des supporters. A chacun son histoire et ses anecdotes. Aujourd'hui, présentation de Laurine.

Quand on a sa famille maternelle qui habite à Saint-Étienne et sa famille paternelle à Strasbourg, on peut se douter que ça parle football à la maison. Et naturellement sa première fois à la Meinau était un Racing / Sainté (0-1), le 29 octobre 2005, elle avait 9ans. « J'y suis allé avec mon père et mon papi, car ils sont fans depuis toujours du RCS et de l'ASSE ». Malgré le but de Bafé Gomis et la défaite, ce jour d'octobre 2005 apparait comme un déclic. « Je découvrais un stade pour la première fois ».

« Le match contre Colmar il y a trois saisons, la double ascension du Racing, et étonnement le match face à Lille, premier à domicile pour le retour en Ligue 1 avec une ambiance de dingue tout comme le match, sont dans mes meilleurs souvenirs ». Fière du club de sa ville, elle apprécie la proximité avec les joueurs, depuis longtemps, qui continue malgré leur montée. De quoi lui rappeler un souvenir. « Quand je jouais chez les débutants à Weyersheim, le Racing était venu faire un match amical contre Metz (3-2) et j'ai eu la chance d'accompagner Pagis sur la terrain. Dès ce moment j'ai commencé à les supporter car je trouverais ça tellement bien de donner la main à un joueur pro ».

Outre les joueurs, c'est bien la Meinau qui a fait chaviré la passion de cette jeune supportrice des Bleus. « Je suis si fière d'entendre que les autres adversaires, supporters, journalistes disent que l'ambiance est top ici. J'y contribue aussi un peu. A force, le stade, on le connait par coeur, et il a une histoire et ça j'en suis très fière : je suis abonné depuis cette année seulement car je jouais en semi-pro en Allemagne et je n'avais vraiment pas le temps de venir à la Meinau ... Évidemment, je les suivais de près mais je n'ai pas pu les voir souvent. Cette année, j'ai carrément décidé de changer de club pour être plus proche du Racing et quitte à jouer à un plus bas niveau et enfin pouvoir voir chaque match à domicile ! ». Avec des origines dans les deux villes, le RCS / Saint-Étienne en Coupe de la Ligue avait forcément une saveur particulière. « Mes deux clubs préférés en France s'affrontaient dans ma ville, je devais être la spectatrice la plus heureuse du stade ! J'en ai eu les frissons du début à la fin ».

Fan de Guillaume Lacour, Kenny Lala ou Benjamin Corgnet, elle avait croisé ce dernier à l'Étrat à Sainte-Étienne. « On avait pris une photo ensemble, je lui avais demandé s'il aimait Strasbourg et avait dit qu'on aurait besoin d'un 10 si jamais. Mais il était "heureux pour le moment à Sainté". Je suis contente qu'il soit finalement venu. Le top du top serait maintenant d'avoir son maillot du match Strasbourg - Saint-Étienne ».

Benjamin, si tu nous lis, tu peux faire une heureuse !