Crédit photo : RCSA

Après avoir été au repos forcé le week-end dernier, le Racing Strasbourg retrouve les terrains de Ligue 2 vendredi (20h) sur la pelouse du stade des Costières de Nîmes. Et il y a de bonnes raisons de croire en son succès.

Le report de son match face à Tours n’a pas vraiment eu d’incidence au classement pour le Racing puisque aucun des sept premiers ne s’est imposé. Les Racingmen, qui se sont d’ailleurs évités un match sans Oukidja, Grimm, Sacko (blessés) et Boutaïb (CAN), sont-ils donc les grands gagnants de cette 21e journée ? On le saura après ce match reporté, à une date que l’on ne connaît pas encore, face à des Tourangeaux qui ont désormais basculé dans la zone rouge.

Les résultats du week-end passé font donc les affaires du navire strasbourgeois, du moins si le capitaine Seka regarde face à son gouvernail, puisqu’il est maintenant plus que jamais ancré dans un très large peloton, à trois points de la 2e place et quatre de la 14e. En ce week-end de 22e journée, difficile d’imaginer que les flottes des cadors de la tête du peloton prennent à nouveau l’eau. Donc si le Racing veut continuer de regarder vers un horizon à la couleur de son maillot et non pas vers la brume du bas de tableau, pour l’instant dans son dos, il a tout intérêt à prendre le butin maximum en points du côté des arènes de Nîmes où l’attendent des gladiateurs qui sortent d’un retentissant succès à Lens (1-3). Et voici trois raisons de croire au succès de Racing à Nîmes :

  • Nîmes n’y arrive pas à domicile

Meilleure équipe à l’extérieur (6 victoires, 2 nuls et 3 défaites ; 21 buts inscrits), les nîmois ont prouvé qu’ils savent voyager, la preuve encore le week-end dernier à Lens donc. Mais sur leurs terres, à l’inverse du Racing (3e meilleure équipe à domicile), les Gardois n’y arrivent pas, ne se sont imposés qu’une seule fois et n’ont récolté que neuf points en dix rencontres. Seuls Auxerre et Tours ont un total aussi faible à domicile. Le stade des Costières est donc prenable pour l’envahisseur strasbourgeois.

  • Nîmes décimé par les absences

Si le Racing est privé de son joueur le plus décisif Khalid Boutaïb (impliqué sur 43% des buts strasbourgeois : 10 buts et 2 passes décisives en 19 matchs), Nîmes doit composer avec une absence encore plus importante puisque Rachid Alioui accompagne le buteur du RCS à la CAN avec le Maroc. Et Alioui est impliqué sur 53% des buts nîmois : 11 buts et 5 passes décisives en 19 matchs. Autre joueur incontournable dans les rangs du Nîmes Olympique, le milieu Larry Azouni (16 matchs, 2 passes décisives) est également à la CAN, avec la Tunisie. Vraiment pas épargné par les absences en ce mois de janvier, le NO est également privé de son gardien titulaire Gauthier Gallon pour plusieurs semaines. Le défenseur Gaël Angoula (16 matchs) et le deuxième meilleur buteur du club Christian Kouakou (13 matchs, 6 buts) sont quant à eux sur le chemin du retour, mais étaient encore absents samedi dernier à Lens ...

  • Un complexe d’infériorité nîmois ?

S’il veut prouver qu’il a sa place parmi les écuries de tête de peloton, l’escadron de Thierry Laurey a intérêt à réussir une performance à Nîmes. Parmi les équipes du top 5, donc les équipes qui devancent Strasbourg (6e), seul Reims s’est incliné au stade des Costières. Sochaux y a décroché le nul, alors que Brest, Lens et Amiens se sont imposés. Nîmes a donc bien du mal à se défaire de ses hôtes prestigieux. Au promu strasbourgeois de prouver qu’il en est un.