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Décrié ces dernières semaines suite à la mauvaise série de onze matchs sans victoire, Thierry Laurey a réussi hier un coup stratégique de premier plan. Décryptage.

Pour couper nette la série sans faute des lyonnais, il fallait mettre en place un plan pour contrer les coéquipiers de Nabil Fékir qui restaient sur huit succès de rang, soit autant que le Racing toute la saison ...

Surprise dans le onze

Les premières surprises sont venues du onze de départ. Exit Koné ou encore Saadi, retour de Lala, Grimm et Mangane pourtant loin d'être titulaire ces derniers mois.

Ensuite la tactique

Pour contrer la force de frappe lyonnaise, il fallait construire un mur solide devant Alexandre Oukidja. Après quelques minutes de jeu, le plan était dévoilé. Le Racing allait évoluer en 3-5-2. Devant le portier des Bleus, une charnière à trois se désignait : Mangane dans l'axe, Foulquier à droite et Martinez à gauche. L'habituel arrière droit sera en charge du virevoltant Memphis Depay. Le titulaire dans l'axe sera lui chargé de Bertrand Traoré. Au milieu, Grimm prend la place de sentinelle devant la défense avec la lourde charge de museler Fékir. A ses côtés, Aholou et Martin auront la tâche de densifier le milieu de terrain et de bloquer Aouar et Ndombele. Sur les ailes, Lienard et Lala devront monter le ballon et aider défensivement. Devant, Corgnet prendra une place de 9 et demi pour soutenir Bahoken, seul aux avants postes.

Si la notation ci-dessous de l'Equipe ne met pas assez en valeur le travail collectif, chaque joueur, y compris les entrants (Gonçalvès à la place d'Aholou et Seka à la place de Martin), ont parfaitement joué leur rôle.

Chacun a fait le job

A l'image d'un Benjamin Corgnet essentiel dans le jeu aérien et les déviations, chaque joueur a fait son boulot. Depay a été transparent face à Foulquier, Traoré intermittent face à Martinez, Fékir et Ndoubele loin de leur forme actuelle. Enfin il a fallu être prudent, présent sur l'adversaire, rugueux jusqu'à la limite, volontaire et ne pas lésiner sur les efforts individuels et collectifs.

Un mélange savoureux qui rappelle celui mis en place face au PSG lors de l'autre exploit (2-1) de la saison. Et pour tout cela, Thierry Laurey n'y est pas pour rien !